Après un mois de juin marqué par un fragile retour au calme, l’été a rappelé aux investisseurs que les marchés ne prennent pas vraiment de vacances. Août a été animé par plusieurs grands événements : flambée des cours de l’or, tensions commerciales entre les États-Unis et l’Inde, regain de volatilité dans les pays émergents, et, en toile de fond, des banques centrales scrutées de près. Résultat : un mois contrasté, entre optimisme aux États-Unis et prudence en Europe et sur les émergents.
À Wall Street, les indices ont plutôt bien résisté en août. Porté par de solides résultats d’entreprise et l’espoir d’une baisse prochaine des taux, le S&P 500 a gagné près de +1,5 %, tandis que le Dow Jones s’est distingué avec une progression de +3,2 %. Mais derrière ces performances, on a assisté à un petit jeu de chaises musicales : les investisseurs se sont tournés vers les petites valeurs (small caps), délaissant les géants de la tech qui avaient porté le marché au printemps. En Europe, l’Euro Stoxx est quasiment stable, avec des marchés soutenus par les valeurs industrielles et de consommation mais freinés par les incertitudes économiques.
Sur le marché obligataire, les taux longs restent élevés, preuve que les investisseurs ne sont pas totalement rassurés par l’endettement public et l’évolution de l’inflation. Aux États-Unis, le rendement du 30 ans est resté proche de 5 % en août, un niveau rarement atteint ces dernières années. Les marchés attendent beaucoup des prochaines décisions de la Fed et de la BCE : chaque discours des banquiers centraux a été scruté à la loupe en août, provoquant parfois de brusques mouvements.
S’il y a bien un actif qui a marqué l’été, c’est l’or. Porté par les incertitudes économiques et géopolitiques, il a atteint un nouveau record historique, au-delà de 3 500 $ l’once, gagnant plus de 30 % depuis le début de l’année. L’argent a suivi la même trajectoire. Ces envolées traduisent un besoin de sécurité des investisseurs, en quête de valeurs refuges. Le pétrole, lui, est resté nerveux, naviguant autour de 69 $ le baril au gré des tensions géopolitiques.
Les marchés émergents n’ont pas été épargnés : l’Inde a été au cœur de l’actualité après l’annonce par Washington de droits de douane massifs, ce qui a provoqué une forte chute de la roupie et un recul de la Bourse locale. L’euro, lui, est resté relativement stable face au dollar autour de 1,08, mais les cambistes gardent un œil sur les discussions commerciales entre l’Europe et les États-Unis.
Août a confirmé que les marchés évoluent dans un équilibre instable : portés par de bonnes nouvelles ponctuelles, mais fragilisés au moindre soubresaut géopolitique ou budgétaire.
Entre espoirs et incertitudes, l’été a rappelé que la sérénité n’est jamais acquise sur les marchés. ALIQUIS Conseil est à vos côtés pour garder une vision d’ensemble, éclairer vos choix et ajuster vos allocations avec sérénité.
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