Novembre aurait pu passer pour un mois sans relief. En apparence seulement. Car derrière des performances quasi stables des grands indices, plusieurs mouvements significatifs se sont joués sur les marchés. Un mois immobile… mais loin d’être inactif : chaque nouvelle donnée économique a continué de faire bouger les lignes. On fait le point.
En novembre, tout donnait l’impression que les marchés faisaient du surplace : le CAC 40 finit presque inchangé (+0,02 %) et Wall Street marque une pause. Pourtant, derrière cette façade immobile, les lignes ont bel et bien bougé. Les investisseurs ont pris leurs bénéfices sur certaines stars de la tech et se sont tournés vers des secteurs plus « réels » — industrie, énergie, consommation — mieux valorisés, plus stables et portés par des signaux économiques plus favorables. Le recul de l’inflation a aussi redonné un peu d’oxygène aux Bourses européennes.
Bref, un mois où la stabilité affichée masque un marché en pleine réorganisation.
Après des mois de tensions, novembre a offert un peu d’air au marché obligataire. La baisse plus marquée que prévu de l’inflation — 0,8 % en France, 2,6 % en Allemagne — a rassuré les investisseurs et fait refluer les rendements. Aux États-Unis, le taux à 30 ans reste élevé mais plus stable, apportant une accalmie bienvenue après les secousses des derniers mois.
Dans ce climat plus serein, l’intérêt s’est ravivé pour les obligations d’État françaises, redevenues attractives, ainsi que pour les obligations d’entreprise investment grade, notamment dans l’énergie et les télécoms, deux secteurs perçus comme robustes dans un contexte encore incertain.
Un mois qui n’a pas créé d’euphorie, mais qui a (enfin) permis au marché obligataire de se détendre. Et parfois, c’est déjà beaucoup.
Les matières premières ont évolué à contre-courant. Le pétrole a poursuivi son repli, pénalisé par une demande mondiale moins dynamique malgré les annonces de l’OPEP+. Les cours sont restés sous les 80 $, signe d’un marché plus équilibré qu’en début d’année.
L’or, lui, a marqué une pause après son élan des dernières semaines : la détente des taux limite temporairement son rôle de valeur refuge, même si le métal précieux reste soutenu par un contexte géopolitique encore sensible.
La baisse des rendements américains a pesé sur le dollar, qui a perdu un peu de terrain. L’euro en a profité pour remonter autour de 1,08 $, tandis que plusieurs devises émergentes se sont stabilisées. Le marché des changes évolue désormais au rythme des anticipations de politique monétaire et des données d’inflation des grandes économies.
À l’approche de 2026, les marchés affichent un visage paradoxal : résilients mais sans véritable élan, plus lisibles mais pas encore directionnels. Une année d’équilibre se dessine, sans excès ni rupture.
Dans ces environnements faits de nuances, ALIQUIS Conseil apporte une lecture fine et cohérente du temps long pour avancer avec sérénité.
Alors… on danse ?
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