Portrait de Guillaume SEREAUD par Patrimoine24
Retrouvez le portrait de Guillaume SEREAUD, Président de ALIQUIS Conseil.
Après une maîtrise de finance, j’ai poursuivi en Master de Gestion de Patrimoine à Clermont-Ferrand. A l’issu de ce diplôme, je réponds à une annonce de feu Jean-Pierre Corbel qui recherchait un junior pour son activité de Family Office. 4 années à ses côtés à réaliser des missions multiples et variées : Accompagnement de famille d’industriels, développement de prescripteurs, vente de produits structurés en BtoB, cession d’entreprises…et d’autres. Bref difficile de trouver plus formateur. Mon parcours m’amène ensuite à collaborer chez Novalfi auprès de Rodolphe Guillemin, puis plus de 7 années chez Expert & Finance (adossé ensuite au groupe Crystal) sur différents postes : Directeur Ingénierie patrimoniale, Directeur commercial adjoint, Directeur business puis Directeur de la gestion privée et DG de deux filiales. Plusieurs années pendant lesquelles j’ai eu la chance de travailler aux côtés de dirigeants et/ou entrepreneurs aux qualités reconnues à savoir Bertrand Boré, Sonia Fendler, Bruno Narchal, Jean-Maximilien Vancayezeele et Philippe-Michel Labrosse.
Je suis désormais président et actionnaire d’ALIQUIS Conseil qui dispose d’un actionnariat mixte entre management et un institutionnel, le groupe Apicil. Je dirige cette structure depuis 2019 mais à 100% de mon temps depuis 2021 avec Pierre Bertrand comme DG. Aujourd’hui ALIQUIS Conseil est un acteur global de la gestion privée avec des bureaux à Paris, Lyon, Bordeaux, Roanne, Oyonnax et l’Ile de la Réunion et bientôt deux autres bureaux. Il y avait 8 personnes et un bureau quand je suis arrivé, nous sommes désormais 20 et probablement 30 % de plus d’ici quelques semaines. Notre activité se concentre auprès de 4 types de clients :
Notre approche globale nous permet d’avoir un business model diversifié en développant notamment des offres et services spécifiques pour ces différents clients. En 2022, notre activité pour les personnes morales représentait plus de 35% de notre production.
L’objectif d’un accroissement de la réglementation n’est que le fruit d’une volonté de protection des épargnants. En conséquence les parcours clients, notamment le parcours réglementaire, sont théoriquement nettement plus chargés. Cependant, par le digital, il est relativement simple aujourd’hui de mettre en place des process efficients qui répondent parfaitement aux obligations réglementaires. A titre personnel, je vois plus cela comme une opportunité que comme une menace.
S’agissant de la disparition du 3ème usage du courtage, c’est une évolution naturelle à mon sens à condition que les ordres de remplacement, et donc les transferts de commissions, puissent s’appliquer à tous les contrats ; en ce compris les contrats de la bancassurance.
Aujourd’hui, nous travaillons avec un grand nombre d’acteurs et notamment Intencial, Axa, Générali SwissLife, Primonial, Alpheys, Nortia, MMA.
Nous sommes actuellement en phase de conception d’un fonds dédié et nous travaillons avec plusieurs sociétés de gestion comme Varenne, Carmignac, Fidelity, Comgest, OFI ..
Pour la partie produits structurés, que nous concevons exclusivement de façon sur mesure, nous collaborons avec Equitim, Finaval, Feefty, Adequity S’agissant des solutions non cotées, nous travaillons avec AMDG, APICAP, Private Corner et d’autres acteurs prochainement.
Pour l’immobilier, nous travaillons essentiellement avec des acteurs locaux et utilisons le vivier de nos clients. Nous réfléchissons à la structuration d’un club deal dédié avec le concours d’un de nos clients qui bénéficie d’un sourcing remarquable par l’intermédiaire de sa foncière.
Enfin pour la pierre-papier, nous travaillons avec des acteurs diversifiés pour proposer des allocations d’actifs multisectorielles.
J’ai un regard positif sur la concentration actuelle du marché qui fait naître des groupes importants comme Crystal/Laplace et Cyrus notamment qui peuvent contribuer à la notoriété de notre métier qui en manque encore aujourd’hui beaucoup. Entre les groupes comme ceux que je viens de citer et les cabinets avec un nombre restreint de collaborateurs, notre volonté est de créer un modèle intermédiaire, de référence, avec un esprit boutique, un nombre limité de clients et le souhait de ne pas dépasser une taille critique en nombre de collaborateurs compte tenu de notre ADN et de la clientèle visée.
En 2023, prendre en compte des critères extra-financiers, comme le respect de l’environnement, le bien-être des salariés dans l’entreprise ou la bonne gouvernance au sein de cette dernière et donc de contribuer, par l’investissement, à l’élaboration d’une économie plus vertueuse, plus responsable me paraît une évidence. Néanmoins, cette labélisation à outrance et le markéting associé ne rendent pas pour autant transparents ni clairs ces investissements pour les investisseurs.
Notre ambition à 1 an est de faire atterrir l’ensemble de nos projets 2023 et notamment :
A 5 ans, j’imagine une société de référence avec au maximum 40/50 personnes toutes actionnaires et épanouies de travailler chez ALIQUIS Conseil. Si on pense chiffres, j’imagine :
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