Investir dans les bois et forêts : planter aujourd’hui, récolter demain !

À la croisée des chemins entre engagement environnemental, diversification patrimoniale et avantages fiscaux, l’investissement dans les bois et forêts séduit de plus en plus d’épargnants ! Un placement tangible, résilient et porteur de sens, à envisager sur le long terme. Décryptage.

Un actif tangible… et résilient

La forêt est un bien réel, durable, qui produit une matière première essentielle : le bois. Utilisé dans la construction, l’énergie ou l’aménagement, le bois bénéficie d’une demande croissante. C’est aussi un actif faiblement corrélé aux marchés financiers, moins sensible aux crises économiques, et générant potentiellement un revenu régulier (notamment via la coupe de bois ou la location de droits de chasse).

Une fiscalité (très) incitative

L’État soutient activement l’investissement forestier à travers des dispositifs fiscaux particulièrement favorables :

• Crédit d’impôt DEFI (Dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt) jusqu’à 25 % de l’investissement, sous conditions d’engagement de conservation (15 ans en direct, 8 ans via un GFI), dans la limite de 5 700 € (personne seule) ou 11 400 € (couple).
• Crédit d’impôt sur les travaux forestiers (reboisement, entretien, etc.) jusqu’à 25 %, dans la limite de 6 250 € (personne seule) ou 12 500 € (couple).
• Exonération partielle d’IFI : seuls 25 % de la valeur forestière sont inclus dans l’assiette taxable, sous réserve d’un engagement de gestion durable de 30 ans.
• Transmission facilitée : abattement de 75 % sur les droits de succession ou de donation, si les biens ou parts sont conservés et gérés durablement.
• Avantage sur la plus-value : en cas de revente, un abattement de 10 € par an et par hectare détenu vient réduire l’impôt (hors prélèvements sociaux).

Bon à savoir : Pour bénéficier de ces régimes, les parcelles ou parts doivent être gérées selon un plan agréé et répondre à des engagements de long terme.

Comment investir ?

Il existe plusieurs manières d’investir dans les bois et forêts, en fonction de ses objectifs, de son budget et de son appétence pour la gestion :

• En direct : vous achetez une parcelle, mais cela demande du temps, des connaissances techniques et un accès à un marché souvent discret.
• Via un GFI (Groupement Forestier d’Investissement) : vous devenez co-investisseur au sein d’une société qui détient plusieurs forêts. Ce format permet de mutualiser les risques, diversifier les essences et les zones géographiques, et déléguer la gestion tout en conservant les avantages fiscaux.
• Via une société civile ou une holding : notamment pour les dirigeants, cette solution permet d’inscrire la forêt dans une stratégie plus globale de transmission ou d’apport-cession.

Un placement abordable… qui s’inscrit dans la durée

Longtemps réservé à une poignée d’initiés, l’investissement forestier est désormais plus accessible grâce aux groupements forestiers (GFI). Avec un ticket d’entrée raisonnable, il devient possible d’investir dans une forêt sans en gérer les contraintes opérationnelles.

Mais comme un arbre ne pousse pas en un jour, cet investissement s’inscrit dans une logique de long terme, avec un horizon de placement de 8, 15, voire 30 ans, pour profiter pleinement des dispositifs fiscaux.

L’investissement dans les bois et forêts présente aussi certaines limites : une faible liquidité, un rendement modéré et une exposition à des risques naturels (tempêtes, incendies, maladies). Il implique également une bonne compréhension des dispositifs, souvent techniques, qui requièrent les conseils d’un professionnel du patrimoine

Et concrètement ?

Chez ALIQUIS Conseil, nous vous accompagnons dans la sélection des meilleurs véhicules pour investir dans les bois et forêts. Nous élaborons avec vous une stratégie sur-mesure, durable et pleinement alignée avec vos objectifs patrimoniaux et vos convictions. N’hésitez pas à contacter votre conseiller habituel.